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Alberto Asor Rosa

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Alberto Asor Rosa
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Fonction
Député
VIIIe législature de la République italienne
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Bianca Saletti (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Laura Asor Rosa (d)
Angela Asor Rosa (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Parti politique
Maître
Influencé par

Alberto Asor Rosa (né le à Rome et mort le dans la même ville[1]) est un critique littéraire, écrivain, universitaire et penseur politique italien.

De formation marxiste, proche de l'opéraïsme de Mario Tronti, Alberto Asor Rosa collabore aux revues Quaderni rossi, Classe operaia, Laboratorio politico et Mondo nuovo. Il a été directeur de la revue Contropiano et, à partir de 1990, de l'hebdomadaire du Parti communiste italien, Rinascita. Il a conçu et dirigé les volumes Letteratura italiana chez Einaudi.

En 1956, à la suite de l'insurrection de Budapest, il a été parmi les signataires du « manifeste des 101 » qui déplorait l'intervention soviétique.

En 1965, dans l'imposante étude Scrittori e popolo (Écrivains et peuple), il identifie et soumet à la critique le populisme présent dans la littérature italienne contemporaine, critiquant entre autres Cuore d'Edmondo De Amicis, ou encore le roman de Pier Paolo Pasolini, I Ragazzi[2], qui traite de la prostitution masculine dans des tons néoréalistes et sans moralisme[3].

À partir de 1972, il a été professeur de littérature italienne à l'université La Sapienza de Rome.

Il a été député du Parti communiste italien de 1979 à 1980[4],[5],[6].

Il abandonne l'enseignement en 2003, une fois atteint l'âge de la retraite. Il commence des récits, en publiant les romans L'alba di un mondo nuovo (Einaudi, 2002), Storie di animali e altri viventi (Einaudi, 2005) et Assunta e Alessandro (Einaudi, 2010).

En 2002, il est fait citoyen d'honnneur d'Artena, un bourg où il passait les étés dans son enfance.

En 2004, il recommence à animer la revue Bollettino di italianistica, semestriel de critique, d'histoire littéraire, de philologie et de linguistique, en en prenant la direction[7].

Il reprend l'enseignement en 2006 à l'université La Sapienza de Rome.

En 2011, il défraie la chronique avec un article dans Il Manifesto, dans lequel il plaide pour un « état d'urgence » qui suspendrait les immunités parlementaires, redonnerait le pouvoir à la justice et résoudrait une fois pour toutes le problème des conflits d'intérêts[8].

Publications

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Critique littéraire

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  • Scrittori e popolo, Samonà e Savelli, 1965
  • La cultura della Controriforma, Laterza, 1974
  • La cultura, in Storia d'Italia, vol. IV: Dall'Unità ad oggi, t. II, Einaudi, 1975
  • Genus Italicum, Einaudi, 1977
  • Sintesi di storia della letteratura italiana, La Nuova Italia, 1979
  • Intellettuali, in Enciclopedia Einaudi, vol. VII, Einaudi, 1979
  • Letteratura Italiana Einaudi (a cura di), Einaudi, 1982-2000
  • Ungaretti e la cultura romana écrit avec L. De Nardis, L. Piccioni et Luigi Silori, Bulzoni, 1983
  • Un altro Novecento, La Nuova Italia, 1999
  • Letteratura italiana del Novecento. Bilancio di un secolo, Einaudi, 2000
  • Stile Calvino: cinque studi, Einaudi, 2001
  • Storia europea della letteratura italiana, Einaudi, 2009

Essais politiques

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  • Le due società, Einaudi, 1977
  • L'ultimo paradosso, Einaudi, 1985
  • Fuori dall'Occidente, Einaudi, 1992
  • La sinistra alla prova, Einaudi, 1996
  • L'alba di un mondo nuovo, Einaudi, 2002
  • Il grande silenzio. Intervista sugli intellettuali, a cura di Simonetta Fiori, Laterza, 2009
  • Storie di animali e altri viventi, Einaudi, 2005
  • Assunta e Alessandro. Storie di formiche, Einaudi, 2010

Notes et références

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  1. (it) « 'È morto lo storico della letteratura Alberto Asor Rosa: aveva 89 anni », sur ilpost.it, 21 décembre 2022
  2. (it) Alberto Asor Rosa, Scrittori e popolo, Rome, Savelli, pages 413-435
  3. (en) Pia Freidrich, Pier Paolo Pasolini, Twayne publishers, 1982, (ISBN 978-0805765007), page 14.
  4. (it) « https://www.treccani.it/enciclopedia/alberto-asor-rosa »
  5. (it) « https://www.treccani.it/enciclopedia/alberto-asor-rosa_(Enciclopedia-Italiana)/ »
  6. Giuseppe Nicoletti (trad. Dominique Budor), « Asor Rosa. Scrittori e popolo, vingt ans après », Littérature, no 78 « Anatomie de l'emblème »,‎ , p. 106-110 (lire en ligne)
  7. (it) Bollettino di italianistica sur le site de l'éditeur romain Carocci.
  8. (it) Texte de l'article polémique

Liens externes

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